Accueil > Recherche > Projets > Axe C - Esthétiques de la translation > Le patrimoine à l’épreuve de l’histoire transnationale

Dernière modification : 2 mai 2018

Le patrimoine à l’épreuve de l’histoire transnationale

Michela PASSINI – IHMC
Depuis 2013

  Sommaire  

 Présentation

Indissociable de la notion d’identité, le patrimoine a été construit comme objet d’histoire à partir d’un questionnement sur la nation et ses représentations, et envisagé de l’intérieur des histoires nationales. Pourtant, différents travaux récents ou en cours – qui étudient les transferts d’objets à l’origine de la constitution des collections publiques, les échanges entre institutions et l’impact des circulations culturelles sur les évolutions du musée, l’élaboration transnationale des identités nationales – témoignent d’une ambition partagée d’interroger autrement les processus de patrimonialisation. Ce groupe de recherche vise à fédérer des chercheurs issus de disciplines différentes (histoire et histoire de l’art, sociologie, géographie, études littéraires) dont les travaux abordent la construction de patrimoines dans une perspective transnationale.

 

Objectifs scientifiques

  • Définir collectivement les objets et les sources d’une histoire circulatoire des musées et des patrimoines.
  • Favoriser la mise en commun d’outils d’analyse (approches quantitatives et qualitatives, cartographie, études de réseaux, approches micro-historiques).
  • Interroger les effets de ces mobilités sur l’élaboration d’identités locales, nationales, supranationales ; comprendre comment elles affectent le rapport au patrimoine vécu et l’élaboration d’imaginaires du patrimoine
  • Travailler sur les médiateurs qui connectent les échelles locale, nationale et globale en exerçant une fonction fondamentale d’expertise : conservateurs de musée et professionnels du patrimoine, critiques et historiens de l’art, mais également diplomates et hommes politiques, collectionneurs et marchands, et tous les acteurs du champ intellectuel qui participent aux processus de patrimonialisation.
  • Retracer la construction transnationale de raisons patrimoniales spécifiques et de l’idée même d’un « patrimoine ». Procéder à une histoire transnationale comparée des théories du patrimoine, du droit du patrimoine et des évolutions et élargissements de la notion : des « beaux-arts » et « monuments historiques » à l’idée de « patrimoine immatériel » et d’un « patrimoine de l’humanité ».

 

novembre 2024 :

Rien pour ce mois

octobre 2024 | décembre 2024

haut de page