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Dernière modification : 27 avril 2016

Pierre angulaire
La Bible au croisement des disciplines

Anne-Catherine BAUDOIN – AOrOc
2015

  Sommaire  

 Résumé

Pierre angulaire de la construction des monothéismes, la Bible est née au croisement des civilisations antiques dans une région qui continue d’être façonnée par les interactions entre groupes culturels. Que l’on se penche sur le judaïsme du Second Temple ou sur les premiers siècles du christianisme, on est amené à expliquer le phénomène du transfert des savoirs, son impact sur les civilisations en contact et sur les cultures nouvelles qui en naissent. Citons trois cas exemplaires :

  • l’oeuvre de l’historien juif transfuge, Flavius Josèphe, qui rédige à Rome en grec l’histoire du peuple juif depuis son l’origine du monde jusqu’à la prise de Jérusalem par les armées romaines, à destination des Romains victorieux comme des Juifs asservis ;

  • la traduction grecque des Écritures juives que le christianisme naissant s’approprie, assortit d’un nouveau canon – le Nouveau Testament – et utilise pour des perspectives nouvelles ;

  • les sites de Qumrân et de Palestine dont les fouilles mettent au jour les interactions entre les différentes communautés qui occupent l’endroit successivement ou simultanément.

 

C’est par différentes disciplines scientifiques que peut être abordée la réflexion sur ces transferts : études historiques, philologiques et littéraires de la Bible, édition et commentaire de l’oeuvre de Flavius Josèphe, archéologie des sites bibliques. Des chercheurs et des étudiants de l’École biblique et archéologique de
Jérusalem [ÉBAF], dont certains rattachés à l’UMR 8167 Orient et Méditerranée [OM], et de l’ENS, appartenant à l’UMR 8546 (AOrOc), collaborent sur divers projets consacrés aux interactions dans les mondes bibliques. L’objectif du présent projet labex est de structurer et de renforcer ces liens autour de la question des transferts pour faire avancer les projets éditoriaux en cours, imprimés et numériques, et développer les liens institutionnels entre les chercheurs. L’objet du projet est le financement de la première d’une série de rencontres scientifiques biennales entre membres de ces institutions pour présenter les travaux en cours et réfléchir au développement des projets communs.

 

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