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Dernière modification : 10 décembre 2018

À la recherche d’un art gréco-bouddhique
Les archéologues du Gandhâra au Turkestan
(fin XIXe s. – premier quart du XXe s.)

Annick FENET – AOrOc
Depuis 2014

 Présentation

Le projet concerne un cas emblématique de culture matérielle née de transferts culturels entre la Méditerranée et l’Asie Centrale : l’art du Gandhâra, et la reconnaissance de celui-ci, à la fin du XIXe siècle et dans le premier quart du XXe, comme un art « gréco-bouddhique ». À partir de la mission de l’indianiste Alfred Foucher dans les Indes anglaises (1895-1897) qui a abouti à la première synthèse sur le sujet (1905-1918-1922), il s’agit de comprendre les processus scientifiques européens qui ont permis, dans le contexte du Grand Jeu, l’identification et la définition de ce syncrétisme.

Une telle conception bénéficie également des questions nouvelles soulevées par les nombreuses découvertes archéologiques et épigraphiques réalisées lors d’explorations en Asie Centrale, notamment par le Hongrois naturalisé Britannique Aurel Stein (1862-1943), qui sont étudiées alors par un véritable réseau international de savants. En quelques décennies, le champ de recherches des orientalistes européens s’est ainsi complètement transformé et, du Gandhâra au Turkestan, ils tentent ensemble de démêler les fils et les chronologies des nombreuses influences linguistiques et artistiques de ces cultures métissées.

L’enquête repose sur l’examen et la valorisation de manuscrits, correspondances et photographies inédites.

stupa de Loriyan-Tangai
Statues issues des fouilles indo-britanniques du stupa de Loriyan-Tangai (Swat)
(cliquer pour agrandir)
Crédits : A.E. Caddy, 1896

 

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