Accueil > Recherche > Projets > Axe D - Histoire des sciences > Derrida : points de départs. La déconstruction en héritages

Dernière modification : 17 décembre 2014

Derrida : points de départs. La déconstruction en héritages

Marc CREPON – Pays germaniques
2012-2013

Présentation

Le projet consiste à analyser le transfert de la déconstruction derridienne dans le contexte américain et dans diverses disciplines. C’est une question de traduction mais aussi de reformulation théorique

 

Le financement demandé avait pour objet de soutenir l’organisation d’un colloque transdisciplinaire, coorganisé par le département de philosophie, les Archives Husserl et l’université de Northwestern qui s’est tenu à Chicago, à l’université de Northwestern, dans les premiers jours de mai 2013. Le but de ce colloque n’était pas de faire, une fois de plus, le tour des concepts et des thèmes de la pensée derridienne, mais de comprendre combien et comment, de chaque côté de l’Atlantique, dans des champs disciplinaires variés, en français et en anglais, entre la langues et les cultures donc, l’œuvre de Derrida « travaillait » la pensée contemporaine. Il s’agissait de mesurer la façon dont elle constitue aujourd’hui pour un grand nombre de chercheurs, dont l’œuvre propre est en cours d’élaboration, une référence et un lieu de confrontation majeurs. Ainsi ont été rassemblés pendant trois jours des chercheurs, dont le travail relève de la philosophie, des sciences politiques des « media studies », de la rhétorique, de la littérature comparée, entre autres, pour expliquer, de façon souvent très personnelle, aussi bien une dette qu’un héritage, voir des points de rupture dans la filiation.

Le colloque s’est déroulé en laissant une grande place aux débats, il a rencontré une large audience – le public s’étant montré nombreux et assidu. Il a permis de mettre en évidence la diversité des champs disciplinaires qui font de cette œuvre majeure, dans l’espace des relations intellectuelles transatlantiques, une « œuvre ouverte » en mouvement et en traduction. Plusieurs des contributions du colloque ont été d’ores et déjà publiées. D’autres le seront dans les prochains mois, disséminant la trace des échanges entre des lieux de publication divers, en plusieurs langues.

février 2024 :

Rien pour ce mois

janvier 2024 | mars 2024

haut de page